Quelques années plus tard, la Playstation 2 arrivait sur le marché, entraînant la chute de Sega et forçant Nintendo à changer de stratégie pour rester compétitif. On regretta tous la disparition de la firme au hérisson bleu, mais l'arrivée d'un géant américain allait vite bouleverser ces années glorieuses placées sous le signe de la PSX puis de la PS2.
Microsoft s'ouvrait au monde du jeu vidéo, martelant la communauté pourtant fermée des gamers avec de la publicité envahissante pour arriver à ses fins. La firme ne tarda pas à imposer la Xbox dans beaucoup de foyers, rendant à de nouveaux joueurs le jeu et le multimédia facilement accessible.
Deux facteurs vont alors entrer en jeu, faisant prendre à Sony un virage qui risque de décevoir des millions de joueurs. Tout d'abord, l'arrivée de la Xbox 360 offrant avec le Xbox LIVE un business plan bien plus fiable que l'accès gratuit et instable de Sony, mais surtout, des réactions disproportionnées face au piratage. A partir de ce moment là, les erreurs se multiplient : perte de la rétro compatibilité et de l'OtherOS, mises à jour de firmwares incessantes, communauté de très jeunes de joueurs et surtout, une importante partie des joueurs déçus.
La fin de Sony ?
Suite à cela, Sony ne semble visiblement pas prêt à changer leur emprise dans cette spirale infernale, et vient d'impacter ceux qu'il fallait justement préserver : ses utilisateurs les plus fidèles. Et accrochez-vous, l'annonce n'est pas des plus agréables : Sony ne serait plus très loin de mettre en place un système bloquant l'utilisation d'un jeu en boite à une console ou à un utilisateur. En réaction à cette annonce, l'action de GameStop, spécialiste du marché de l'occasion aux Etats-Unis, vient de perdre 6% en bourse.
Il ne reste plus, pour Microsoft, qu'à garder cette image positive pour gagner une possible victoire. Je n'avais rien contre Sony auparavant, bien au contraire. C'est d'ailleurs grâce à eux que j'ai connu des nuits Final Fantasy, Wipeout, ou Destruction Derby. Des souvenirs que je vais désormais devoir cesser d'essayer de retrouver, affichant une image maintenant bien sombre d'une firme que j'ai tant aimée.