Dans un rapport de fin 2011, Hadopi avait déclaré que le secteur du jeu vidéo n'était pas la première victime du piratage et que le secteur avait su évoluer avec de nouvelles offres et nouveaux business model (DLC, free to play etc. etc).
"L’industrie du jeu vidéo - historiquement tournée vers le numérique - a su tirer parti de la rapide transformation des usages en proposant des modèles économiques variés et innovants qui permettent d’élargir les offres en direction du public (en termes de coût d'accès autant que de types de jeux offerts) et les possibilités de financement et de rémunération pour les développeurs et éditeurs."
Malgré cela, un dossier monté par l'industrie du secteur du jeu est en train d'être monté pour proposer à la CNIL de traiter le téléchargement illégal de jeux vidéos. Pour l'instant, personne ne revendique ce dossier et le SELL (syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) et SNJV (syndicat national des jeux vidéo) disent que cela n'émane pas de leur initiative mais que le sujet doit être étudié et qu'ils s'exprimeront en temps voulu.
Espérons que cela pousse les joueurs à acheter de manière plus intelligente et à regarder ce que les développeurs et distributeurs proposent. L'argument "un jeu coûte 70€, c'est trop cher !" n'est plus valable depuis plusieurs années et les exemples des blockbusters à 5€ sur Steam ou du Humble Indie au prix que l'on veut se multiplient depuis longtemps et touchent de nombreux jeux. Même si Hadopi n'est pas la meilleure solution, elle prendra son intérêt quand elle fera changer les habitudes de consommation des consommateurs qui sont trop habitués à tout télécharger.