Nous savions déjà que nombreux sont les acheteurs d'anciennes PS3 ayant dénoncé la suppression de l'OtherOS. Ces acheteurs et possesseurs de PS3 FAT se retournent depuis plusieurs semaines sur les distributeurs de la console afin d'obtenir explications et/ou remboursement partiel ou total.
Le cas d'un possesseur d'une PS3 FAT avait été jusqu'à son terme récemment lorsque celui-ci s'était retourné contre son revendeur : Amazon. Il avait obtenu un remboursement partiel, et a vite été suivi dans la démarche par des nombreux autres consommateurs.
C'est ainsi que nous en venons à notre affaire. En effet, nous savons que l'enseigne GAME avait annoncé d'entrée qu'elle ne rembourserait pas les possesseurs de PS3 FAT étant victimes de la suppression de l'OtherOS. Seulement, il en est un qui a décidé de ne pas se laisser faire (Le tueur de Predator, le Terminator, non je déconne...). Il s'agit en fait d'un simple client de GAME UK, qui a annoncé clairement la couleur :
Au Royaume-Uni, nos lois locales prennent le pas sur le CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) et sur les conditions d'utilisation du PSN. Bien que vous avez à m'indiquer un numéro de contact avec Sony, en accord avec la Sale of Goods Act, ceci tient tout de même de la responsabilité des distributeurs.
Ma PS3 ne remplit plus les fonctions que vous annonciez lorsque je l'ai achetée. Comme je l'ai dit plus tôt, j'ai acheté cette console pour jouer à des jeux, lire des films Blu-ray, et l'utiliser comme un ordinateur sous Linux via la fonctionnalité OtherOS.
Sur ces belles paroles (la législation est la même en France hein !), l'enseigne GAME a dû plier et a offert à ce monsieur un bon d'achat de 75£ (un peu court ?). Mais celui-ci incluait un petit billet à l'attention du receveur :
Cette offre reste valable sur une période de 28jours, et est soumise à des conditions qui doivent restées confidentielles. En acceptant cette offre, vous acceptez aussi de ne pas divulguer directement ou indirectement à des tiers personnes les conditions de cette offre sauf dans le but de faire respecter les termes de cette offre ou tel que convenu par nous à l'avance par écrit.
Evidemment, les raisons qui poussent GAME a demander la confidentialité de ce contrat sont claires : éviter que tout le monde vienne réclamer un remboursement. Mais, dans ce cas, l'affaire semble ratée. La question reste maintenant de savoir si GAME va connaitre les retombées de ces déclarations, et si le bénéficiaire du bon d'achat va pouvoir profiter de celui-ci (ben oui, il a quand même divulguée l'info ! Soyons réglos !).