Cela n'a dû échapper à personne que les éditeurs comme les constructeurs se penchent de plus en plus sur de nouvelles techniques de lutte contre le piratage.
L'exemple symbolique de The Saboteur, où nous pouvions avoir un code gratuit dans sa version neuve, pour bénéficier d'un patch coquin mais payant en ligne, ou plus récemment, les annonces d'Ubisoft qui privilégierait à l'avenir, d'être connecté à Internet, c'est à dire d'avoir une connexion sans interruption ; impossible au demeurant pour tous les joueurs.
C'est au tour de Sony, d'inaugurer une nouvelle méthode, celle de fournir un code à enregistrer pour bénéficier de la partie en ligne du nouveau SOCOM sur PSP. Les joueurs ne possédant pas ce code, c'est à dire les joueurs de jeux d'occasion devront débourser la modique somme de .... 15€ ! C'est à dire presque la moitié du jeu neuf.
Dans ce cas de figure, la vente de jeu d'occasion perd tout de sa superbe, démontrant que les éditeurs et les constructeurs sont en fait plus porté à décourager les possesseurs de jeu de seconde main, que de réellement lutter contre les pirates.
Rappelons, que ces professionnels des finances tentent tout de même un pari osé, car rien n'est dit que le consommateur de jeu d'occasion achètera son jeu à la sortie, comme rien ne nous dit que le consommateur de jeu neuf, se procurera autant qu'avant s'il ne peut revendre son produit, et du coup réinvestir pour du neuf.
Cette tentative de faire muter le comportement du consommateur, est donc à double tranchant.