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Les Ubi's Days


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Posté 23 mai 2007 - 16:38

#1
Dougou

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Pour ceux qui ne le savent pas encore, hier dans la belle ville de Paris se tenait l'ouverture des Ubi's Day. Ubi's Days ? Exactement, Ubi's Days ! Il s'agit tout simplement d'un salon organisé par l'éditeur Français UbiSoft que vous devez connaitre forcement (Ghost recon, Splinter Cell,Prince of Persia, Oblivion, Rayman) afin de dévoiler les prochaines sorties et les différentes stratégies prévues pour l'avenir. Cette conférence à eu lieu au caroussel du Louvre. De tous les résumés parcourus, vous trouverez ci bas le le plus clair et concis sur cet évènement. Bonne lecture.

La conférence d'ouverture de l'évènement Ubi a joué sur un contraste étonnant entre deux types de joueurs. Les gamers, visiblement friands d'expériences guerrières, et le grand public, symbolisé ici par une Alexandra Kazan un peu larguée. Au centre, point de salut ?
Drôle de surprise, hier, au carrousel du Louvre, en voyant la tête du maître de cérémonie de la conférence d'ouverture des Ubi Days, "l'E3 français" entièrement dédié à l'éditeur selon Yves Guillemot, PDG de la société. Robe du soir élégante et anglais américain impeccable, Alexandra Kazan prend place sur le podium et, on le comprendra vite, les jeux vidéo ne l'intéressent pas des masses. Tout au long de la soirée, l'ex-animatrice météo sur Canal désormais actrice multipliera ainsi les remarques candides ("Wow !" répliquera-t-elle à un designer particulièrement motivé après que celui-ci lui ait déballé la longue liste des vétérans au travail sur le projet) et les vaillantes tentatives de cerner le phénomène ("Mais qui joue à ça ?" demandera-t-elle alors que le héros de Splinter Cell neutralisait garde sur garde). Un contre-emploi quasi-total qui donnera malgré tout un charme singulier et sincère à l'évènement, pendant que l'essentiel du line-up 2007 Ubi Soft défilait.

Line-up, donc, qui a révélé deux axes principaux. D'un côté, les franchises-phares de l'éditeur, le c?ur core gamer de la société, la guerre et le conflit sous toutes ses formes. Démarrage presque en douceur avec Splinter Cell : Conviction, le prochain épisode de la série. But avoué des concepteurs : utiliser la puissance de la nouvelle génération pour faire de l'environnement une arme. Concrètement, Sam, traqué, délesté de tous ses gadgets, vole des téléphones cellulaires pour créer des diversions, se barricade en poussant armoires et chaises contre une porte, ou se fond dans la foule pour passer inaperçu, un concept directement hérité d'Assassin's Creed, lui aussi d'Ubi Soft. On entame cependant les choses (très) sérieuses avec le prochain Tom Clancy, Endwar, un titre dont l'ambition est "d'apporter la troisième guerre mondiale dans votre salon". Un univers persistant, un jeu de stratégie construit pour la console et la possibilité d'avoir recours à la voix pour commander ses unités. Brothers in Arms : Hell's Highway, lui, veut recréer la seconde guerre mondiale dans votre salon. Gearbox, le développeur, fait v?u d'authenticité absolue, en mettant en avant à la fois "de vrais soldats et de vraies batailles" mais aussi le réalisme d'un moteur 3D autorisant, entre autres, la destruction de l'environnement. Retour vers le futur avec Haze, un univers de science-fiction, de corporations toutes puissantes et d'armées privées. Ce FPS acceptant jusqu'à quatre joueurs en coopératif a un pedigree (Free Radical, le développeur, affiche des noms tels que Golden Eye ou TimeSplitters sur son CV) et de la gueule, mais il doit maintenant prouver qu'il a également un cerveau, sorti des traditionnels soldats futuristes et fusillades dans la jungle vus hier. La guerre, donc. Même les Raving Rabbids, dont le second épisode a été annoncé hier, "se constituent une armée et cherchent la bagarre" remarquait justement Alexandra.

Deuxième axe : les jeux "pour toute la famille", un positionnement "stratégique" annoncé officiellement la semaine dernière même si Ubi Soft n'est pas tout à fait nouveau sur le secteur ; Yves Guillemot a confirmé avoir vendu cinq millions d'exemplaires de la série Petz. L'éditeur projette cependant d'en faire "beaucoup plus", vraisemblablement inspiré par le succès-phénomène de la Nintendo DS. DS que le responsable citera d'ailleurs, notant que la machine a su séduire de nouveaux joueurs. "[Le fabricant japonais] a fait beaucoup d'efforts sur l'accessibilité, a constaté Guillemot. Désormais, tout le monde peut jouer, et tout le monde veut jouer." Dans le portfolio grand public d'Ubi, on trouve donc Jam Sessions, un simulateur japonais de guitare sur DS, une nouvelle série intitulée "Mon Coach Personnel", pour développer son vocabulaire ou travailler à son bien-être, ainsi que de nouveaux épisodes de la série Petz. Le tout présenté via un spot prouvant que l'éditeur a bien retenu les leçons dispensées par Nintendo : toutes les générations (seniors, femmes, ados) s'y croisent avant de se retrouver sur l'indispensable canapé.

Ubi Soft avait réservé son atout-maître, Assassin's Creed, pour la fin de la conférence. Seulement un trailer, encore un, mais bien assez pour constater que le jeu s'avère toujours aussi excitant, tout en acrobaties et en batailles élégamment chorégraphiées. La seule véritable surprise aura été l'annonce d'une version jeu vidéo du futur Beowulf, film réalisé par Robert Zemeckis (la série des Retour vers le Futur, Forrest Gump, le superbe Contact). Pas de visuels, peu de détails si ce n'est que le titre devrait "réinventer le genre hack'n'slash" et que la réalisation a été confiée au studio responsable de la série Ghost Recon : Advanced Warfighter. En guise de conclusion, Guillemot s'est réjouit de disposer d'un line-up solide. On le croit sur parole. Michael Pachter, analyste, affirmait encore hier que l'éditeur était "sous-évalué" sur le marché financier. On regrettera juste la vision un rien manichéenne du jeu vidéo exposée durant cette conférence, opposant les purs gamers d'un côté et de l'autre le grand public, symbolisé ici par une Alexandra Kazan curieuse mais néanmoins larguée la plupart du temps. Entre la guerre et les gros flingues et les jeux 100% tous publics de la gamme casual, visiblement pas ou peu de salut.


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