Si nous revenons un peu en arrière la Switch de première génération a été rapidement hackée du fait de la présence de la puce nVidia qui a été utilisée.
A l'origine la Switch de première génération était censé disposer de commandes au travers de l'USB, permettant ainsi une ouverture de la mémoire tampon, puis Fusée-Gelée a été découvert, il s'est avéré que cette commande tampon ne vérifiait pas la taille, et donc le hack de cette mémoire a pu être mis en place, puis l'utilisation de l'eMMC a pu être accessible, permettant de souder des puces directement dans les consoles, des opérations rendues plus difficile avec les modèles OLED et Lite.
Sur la Switch 2, il est certain que Nintendo va avoir appris de ces erreurs, on se souviendra tous que la Switch a été hacké grâce à un trombone moins d'un an après sa sortie ! Notamment avec le mode RCM, un Tegra X1 peu sécurisé, et un exploit fail0verflow.
Lancée en Mars 2017, la Switch a été intégralement hackée en pas moins de 8 mois, et tout a été dévoilé en Avril 2018.
Sur la Switch 2, on imagine que Nintendo va apprendre, et masquera les connexions les plus courantes de DAT0, RST, CPU, CMD à CLK... pour perturber les fabricants de puces mod. Ils pourraient facilement cacher les lignes cmd, clk et dat0 dans une troisième couche d'une carte à 4 ou 5 couches. Ils pourraient laisser des traces juste en dessous, sur une autre couche.
La sortie de la MIG Switch les a effrayés et les a poussés à retarder la sortie de cette console pour des raisons de sécurité. Ils feront tout leur possible pour empêcher les puces de mods de fonctionner.
Des rumeurs suggèrent également que des parties du bootroom ont été réécrites. On trouve des traces d'instructions de verrouillage. Ils utilisent également quatre BCT plus petits au lieu d'un seul comme sur la Switch.
Que dire des exploits Nereba et Caffeine qui ont enchanté les pocesseurs de la première heure, du firmware 1.0.0 au 4.0.0, dès lors faut-il acheter ou précommander une Switch 2 dès maintenant pour bénéficier du firmware le plus bas, probablement, mais cela signifiera une console hors-ligne, et donc très partiellement utilisable.
Le problème est toujours le même, comme Sony sur la PS5, Nintendo a besoin de menu debug, debug settings ou autre service de maintenance, mais il est vrai que le hack Nintendo se base davantage sur les bootrooms ou les procédures de démarrages.
L'espoir réside dans le fait que Nintendo a du faire évoluer sa console que ce soit en terme d'ouverture, notamment avec l'arrivée du port USB, de caméra, et de toute la nouvelle architecture, qui en conséquence amèneraient de nouvelles possibilités.
